Des champs français aux tables japonaises :la filière céréalière française met le blé à l’honneur à Osaka

L’art au service de la connaissance : le regard de Kentaro Kobuke 

L’exposition proposait un dialogue entre art et pédagogie. L’artiste japonais Kentaro Kobuke a été invité à interpréter le thème « Des fermes françaises aux tables japonaises ». 
En juin, il s’est rendu en France à la rencontre des agriculteurs, meuniers et boulangers qui perpétuent l’excellence céréalière française. À travers ses œuvres, il a su capturer leurs gestes, leurs paysages et leurs outils, offrant une vision poétique et colorée du quotidien de ces artisans des céréales. 

En parallèle, les visiteurs ont pu suivre un parcours éducatif retraçant les grandes étapes de la transformation du blé en farine, puis de la farine en pain. Cette approche combinant art et information a permis de mieux comprendre l’importance du savoir-faire et de la collaboration au sein de la filière française du blé, de la farine et du pain. 

Du blé à la farine 

Tout commence dans les campagnes françaises. Chaque automne, les agriculteurs sèment le blé tendre, en choisissant des variétés adaptées à leur sol, à leur climat et à l’usage final du grain. Tout au long de la saison, ils veillent à la qualité de leurs cultures pour garantir un blé d’excellente qualité meunière. 
Une fois récolté en été, le blé est nettoyé et stocké dans des silos, prêt à être transformé. 

En France, plus de 380 moulins assurent la transformation du blé en farine. Avant la mouture, les grains sont soigneusement contrôlés, nettoyés et triés. Le résultat : une farine d’une grande pureté et d’une constance reconnue, sur laquelle boulangers et pâtissiers du monde entier peuvent compter. 

L’art de la boulangerie française 

Entre les mains des boulangers, la farine devient la base d’un des symboles les plus emblématiques de la gastronomie française : le pain. 
Avec seulement quatre ingrédients — farine, eau, levure et sel — les artisans façonnent, fermentent et cuisent des millions de baguettes chaque jour. Ce savoir-faire, transmis de génération en génération, illustre à la fois la précision et la passion qui caractérisent la tradition boulangère française. 

Une expérience gustative à Osaka 

Durant l’événement, les visiteurs ont pu déguster du pain élaboré à partir de farine française, cuit sur place plusieurs fois par jour. L’activité a rencontré un vif succès et s’est rapidement imposée comme l’un des temps forts du Pavillon français. 
Les visiteurs étaient également invités à laisser un message sur un « mur de souvenirs », à écrire une carte postale ou à collectionner les tampons officiels de l’événement — autant de petits souvenirs personnels de leur rencontre avec les céréales françaises. 

À propos d’Intercéréales 

Intercéréales est l’organisation interprofessionnelle qui rassemble l’ensemble des acteurs de la filière céréalière française, de la production à la transformation. 
Sa mission est de promouvoir les céréales françaises et de valoriser le savoir-faire, la qualité et la culture qu’elles représentent, en France comme à l’international. La filière représente 538 000 emplois et 210 000 exploitations agricoles. 

ANMF (Association Nationale de la Meunerie Française)

L’ANMF représente 94 % de la farine produite en France. Elle regroupe plus de 200 entreprises de toutes tailles et défend les intérêts de la meunerie française tout en valorisant le métier de meunier. 

FEB (Fédération des Entrepreneurs de Boulangerie)

La FEB fédère depuis plus de 80 ans les entreprises de la boulangerie-viennoiserie-pâtisserie. Elle regroupe 180 ateliers, 2 000 magasins et 53 000 salariés, représentant un chiffre d’affaires de 9 milliards d’euros. 

CNBPF (Confédération Nationale de la Boulangerie-Pâtisserie Française)

La CNBPF représente les 34 000 boulangeries artisanales françaises, soit plus de 200 000 professionnels. Chaque jour, 12 millions de consommateurs fréquentent ces commerces emblématiques du savoir-faire français.