

Labellisé fin 2018, le jambon cuit supérieur n’en a pas que le nom. Il se caractérise essentiellement par la qualité des porcs utilisés, eux aussi Label Rouge, ainsi qu’une fabrication à partir de jambons frais sélectionnés. Au final, avec ou sans couenne, aux herbes ou pas, fumé ou non, un authentique goût de cochon !
Derrière l’appellation jambon cuit se cache une grande famille de produits. Dans cette offre pléthorique, le Label Rouge permet d’y voir plus clair. Et ce, dès la sélection des matières premières. Seuls les porcs issus de Label Rouge sont autorisés ; et encore, après tri. La viande est ensuite travaillée fraîche, au plus tard 4 jours après abattage, afin de conserver toutes ses qualités. Suivent le désossage ; le saumurage, au gré d’une liste restreinte d’ingrédients ; le malaxage ; la cuisson ; fumage, le cas échéant, au bois naturel non traité, s’il vous plaît ; le refroidissement ; le tranchage, au besoin ; et, enfin, le… conditionnement, après vérification de l’aspect visuel des jambons.
Riche en protéines, le jambon cuit supérieur se révèle assez pauvre en glucides et lipides par rapport aux autres charcuteries.
Au réfrigérateur, jusqu’à sa date limite de consommation. Mais, une fois l’emballage ouvert, il se garde 3 jours grand maximum.
Contre toute attente, il se cuit ! En dés, dans une quiche ou une farce ; en tranches, autour d’endives au jambon… À part cela, il se travaille bien sûr au naturel, notamment dans le fameux « jambon-beurre », mais aussi dans une salade de pâtes ou de riz…
Avec des fromages comme l’emmental ou la raclette, différents pains, des salades au caractère bien trempé... Et dans le verre, va pour un Régnié !