

Découvert par Christophe Colomb à la fin du XVe siècle, l’ananas est aujourd’hui l’un des meilleurs ambassadeurs de La Réunion. Et pour cause ! Fort de son label rouge obtenu en 2006, le « Queen Victoria » livre au bout de 14 mois minimum des parfums entêtants, ceux d’une chair jaune, ultra tendre. Un fruit d’exception !
C’est à l’est et au sud de La Réunion, à plus de 9.000 km de Paris, que se concentrent les producteurs d’ananas Victoria. Là, à moins de 1.000 mètres d’altitude, au ras de sols soigneusement ameublis et bien ensoleillés, les fruits poussent lentement, très lentement… Environ 14 à 20 mois s’écoulent de la plantation à la récolte. Cueillis à maturité et soigneusement conditionnés, les ananas Victoria sont ensuite acheminés par avion vers les principaux marchés clients, en moins de 24 heures. Ceci, afin de conserver toute leur fraîcheur et d’attirer en un clin d’œil, d’octobre à février surtout, les amateurs de cette variété petite certes mais ô combien savoureuse…
L’ananas Victoria n’en manque pas. Loin de là ! Riche en vitamine C et en manganèse, il booste l’organisme et permet de réduire la perte de densité osseuse. Mieux, ses acides organiques naturels aident à la digestion.
Avant toute chose, l’ananas Victoria doit être pelé. Pour cela, rien de plus simple : couchez-le, retirez sa couronne et sa base à l’aide d’un grand couteau, posez-le debout et, votre lame toujours en main, épluchez-le, de haut en bas, en veillant à conserver le plus de chair possible.
Avec du lait de coco, du basilic, de la vanille, un filet mignon de porc, du jambon de Bayonne, un blanc de volaille, d’autres fruits comme la pomme Granny Smith, la mangue… De quoi autoriser quelques accords mets-vins, notamment un Saint-Joseph blanc pendant le repas ou, en fin, un Muscat du Cap Corse, voire un rhum arrangé, histoire de rester dans le ton !